Un été en France

Après une année à Djibouti, il était convenu de passer l'été au frais, en France. J'ai pu prendre l'avion comme prévu, avec les enfants seulement, parce qu'on a eu la chance de voir notre vol autorisé par le gouvernement djiboutien en guise de rapatriement dans ces conditions particulières de pandémie Covid-19, alors que les frontières de Djibouti étaient fermées depuis le 18 mars et ce jusqu'au 1er septembre. Même si la réouverture a évolué au cours de l'été.

Dans les premiers jours, j'avais une démarche administrative à faire. Mon interlocuteur me demandait pourquoi rentrer de Djibouti :

"Pour prendre le frais.

- Mais on annonce la canicule. On va les avoir les 40°C ces prochains jours. Ça ne sert à rien de venir en France."

Son ton était si péremptoire que je n'ai pas osé le contredire. 40°C en France en journée, je lui concède que c'est chaud. Mais la nuit, ça descend bien sous les 25°C, non ? Bon, à Djibouti, ça fait plusieurs mois que ça ne descend plus sous les 30°C. On ne peut pas se reposer pleinement.

Nous avons passé notre été en fonction de la recommandation de quatorzaine à domicile, de soucis de voiture, de visites, d'invitations et de la fatigue traînée depuis Djibouti.

La canicule des premiers jours ne nous a absolument pas dérangés. Il aura fallu attendre après la mi-aôut pour souffrir de la chaleur, et encore... Voilà qui ne présage rien de bon pour notre retour à Djibouti, car cela signifie que nous nous sommes ré-habitués à des températures clémentes (tout est relatif).

Aux premières courses de ravitaillement, les enfants auraient bien voulu prendre du saucisson, de la charcuterie, de la viande, du fromage, des yaourts, des bonbons et autres douceurs pour un régiment. Il a fallu les calmer tout de suite ! Enfin du lait, enfin toutes ces choses disponibles...

Fleurs sauvages autour de la maison, couchers de soleil, papillons, ville visitées... autant de sujets pour prendre des photos. Et qui plus est, j'ai pu acheter un nouvel appareil photo, avec un objectif macro. Il faut le prendre en mains, s'exercer, et la transition me paraît moins facile que je ne le prévoyais.

Lever de soleil dans l'avion : penser à prendre les sièges du bon coté !

Premier soir dans les Landes

Pour commencer, voici juste quelques fleurs des bords de chemin.

Centaurée

La Centaurée, je l'avais déjà repérée ici-même l'an dernier. Contente de la retrouver en nombre.

Millepertuis perforé

Le Millepertuis perforé, nous le trouvions déjà en masse, un peu plus tôt dans l'année, en Corse. Nous le connaissons donc bien.

Verveine officinale

Cette verveine, c'était une découverte. Pas d'odeur. Les fleurs sont minuscules. Vivement un objectif plus performant pour la saisir au mieux ! Lorsque je l'ai eu, la verveine avait pris chaud, quasi disparue. On verra si ces quelques pluies d'orage auront suffi à les faire refleurir. Sinon, on attendra l'été prochain.

Pour la suite, il me faudra un peu de temps, car les photos sont volumineuses et il faut les réduire pour pouvoir les charger ici. Patience, donc !