Poissons d’Avril

Pour une randonnée qui devait avoir lieu les 01 et 02 avril 2022, j’avais eu l’idée d’offrir un petit cadeau à chacune des randonneuses, un petit poisson en tissu à accrocher à nos sacs à dos. Vous vous souvenez, j’en avais déjà fait (ici). 
Puisque c’était le printemps, j'avais choisi deux tissus printaniers. Le premier vert pomme à étoiles blanches et le second rouge à fleurettes dans de petits cercles blancs. 
Je n’ai malheureusement pas eu le temps de les finir à temps pour la randonnée mais je continuais à chaque occasion. Le matin du 01 avril 2023, je les ai vus et me suis mise à l’ouvrage. En peu de temps, il me restait à fixer des attaches sur une vingtaine d’entre eux. 

Voici comment je m'y suis prise. Vu mes restes de tissus, j’ai eu l’idée de prendre deux bandes de chaque tissu, suffisamment larges pour contenir le poisson + un peu de marge bien sûr. Cette fois-ci, j’ai décidé de me faciliter la vie, puisqu’il fallait faire beaucoup de poissons. Au lieu de découper chaque pièce, de les coudre endroit contre endroit avant de retourner à la main chaque poisson (comme ça la couture ne se voit pas), j’ai opté pour une finition apparente. J’ai donc superposé les deux bandes envers contre envers et les ai maintenues en place avec des épingles. En reprenant le gabarit déjà utilisé auparavant, j’ai reproduit le poisson tout le long de la bande, en les alternant dans un sens puis un autre, afin de perdre le moins de tissu possible, car mon but est d'avoir une vingtaine de poissons. 
 

À l’étape suivante, il faut coudre à la machine tous les poissons, en laissant l’extrémité de la queue ouverte. Coudre à la machine les queues des poissons ne prend pas beaucoup de temps. 

Les rembourrer avant le découpage (plutôt qu’après), c'est une bonne idée, c'est plus facile à manipuler.

Il ne reste plus qu’à les découper aux ciseaux cranteurs, à quelques mm des coutures. 

Pour la déco, j'ai choisi de coudre un bouton de couleur en guise d’œil et avec le fil, j'ai formé une boucle permettant d’accrocher le poisson. On peut penser à des boucles de longueurs variables pour pouvoir les suspendre en groupe sans qu’ils arrivent tous à la même hauteur. 
 

Et voilà le travail ! 
 

Après quelque temps passé à égayer la maison, j’ai pu les offrir à mes camarades randonneuses qui avaient eu la bonté de se rassembler pour de dignes adieux, juste avant notre déménagement. 
Je crois bien qu’il ne m’en reste aucun ! À refaire donc…