Premières impressions
Publié le 1 Septembre 2019
Nous voilà arrivés, mes deux derniers (enfants) et moi, à Djibouti. Pour 2 ans, officiellement. Mais extensible à 3, si on le demande.
A la descente de l'avion, à 5h20 du matin, le jour pointait son nez, c'était l'heure la plus fraîche de la journée. Mais déjà 32°C au moins, je ne me souviens plus bien. Frais au point qu'en arrivant à la maison qui nous a été allouée, Monsieur a ouvert les portes et quelques fenêtres pour faire entrer le frais.
J'avais déjà vu un petit reportage sur Djibouti, alors la première traversée en voiture ne m'a pas vraiment surprise. Mais tout de même, quelle saleté sur ces artères sans goudron, ces trottoirs jonchés de détritus, de gravats, de matériaux divers destinés à d'hypothétiques bricolages. Les sacs plastiques qui volent dans tous les coins. Les échoppes faites de quelques planches où attendent des vendeuses cachées sous des voiles (comment les supportent-elles par cette chaleur ?) rythment les trottoirs. Les voitures s'arrêtent devant pour y commander quelque chose ou discuter. À nous d'y faire attention. Ces voitures qui doublent alors qu'il n'y a pas de voie pour ça, qui empruntent la voie d'en face sans se soucier qu'il y ait du monde en face. Beaucoup de murs, parfois surmontés de tessons, des portails parfois bien clinquants, plus de verdure que j'aurais cru.
Lever de soleil à la sortie de l’aéroport.
À 6:20 du matin, la ville est encore calme, surtout un samedi.
Le portail de notre maison. Ils sont tous comme ça. Très hauts et bien opaques. Avec du barbelé au-dessus pour dissuader les visiteurs inopportuns.
La maison contient deux appartements, un par étage, le toit étant une vaste terrasse couverte. Par ici, c’est un +.
Par chance, la cour est propre et joliment arborée le long des murs d’enceinte. Bougainvilliers et d’autres espèces qu’il me reste à découvrir.
Il y a un gardien (´chouf’ , qui veut dire regarder), qui ne parle pas un mot de français mais est toujours là pour ouvrir le portail quand on sort ou quand on rentre. Il entretient la cour, nettoie les voitures, s’occupe des poubelles etc. Il habite une cahute bricolée près du portail et installe son matelas dans un coin de la cour pour la nuit ou la sieste.
Il faut voir les rues adjacentes, de terre battue, couvertes de sacs plastiques, de bouteilles écrasées et autres gravats.
Dans le voisinage immédiat, il y a un troupeau de chèvres. Nous les croisons donc bien souvent.
Elles sont parfois rigolotes.
En tout cas, c’est plus sympathique de croiser des chèvres peureuses que des chiens errants.
La voiture verte, c’est un taxi. Il y en a partout. On habite à côté d’un hôtel et d’un terrain vague propice au stationnement, alors ça aide.
Avant de vous montrer autre chose, petit passage sur le toit terrasse.
J’y suis montée plusieurs fois pour observer le coucher de soleil. Jusqu’à maintenant, je n’en ai pas vu de particulier, la couverture nuageuse ne s’y prêtait pas. Par contre c’était l’occasion d’entendre les différents appels à la prière des mosquées environnantes. Force est de constater que ce n’est pas standardisé.
Ensuite, j’ai pu observer des oiseaux, soit de là-haut soit du jardin.
Ce premier oiseau, le plus simple à repérer, même s’il se fond totalement dans son habitat, c’est la perruche à collier, dans l’arbre à l’arrière de la maison. Elle tourne autour d’une sorte de nid. On en voit deux ou trois ensemble, bien souvent.
Passons à ce petit couple d’Amarante du Sénégal (merci Pilou !)
Et pour finir cet article, car je n’arrive pas à charger plus d’une ou deux photos par jour;(((, voici mon préféré, le Souimanga brillant.
Essayons d’ajouter quelques fleurs des parages.
Et ce sera tout pour aujourd’hui parce que cela prend tellement de temps de charger des photos (du téléphone, parce que l'ordi, ce n'est même pas possible, on y croit ?) que vous risqueriez ne rien voir avant des lustres.