Virée à Assamo - Faune

Après vous avoir montré les paysages traversés pour arriver au campement d'Assamo  ainsi que le campement lui-même, je vous propose un tour faunistique (ça existe au moins, ce mot ?).

Oui, voici quelques animaux que nous avons pu observer. Commençons par la classe des volatiles.

Agrobate roux

Il était marrant ce petit agrobate. Dès qu'il se posait, il levait plusieurs fois sa queue en un mouvement sec et ensuite, il l'ouvrait en éventail.

Petit inconnu

Quelqu'un pour identifier ce petit inconnu ?

Tourterelle masquée

Tourterelle maillée

Un autre inconnu, peut-être le même ?

Passons aux animaux terrestres. 

Un dromadaire esseulé.

(Cliquez sur les photos pour les voir en grand)

Ce dromadaire, le premier matin, nous l'avons vu à flanc de montagne, si raide qu'on se demandait comment il avait pu monter là. Nous avons randonné non loin de lui mais nous ne l'avons pas revu, nous devions le surplomber.

Deuxième matin, le voilà sur un col, encore plus haut. Trop drôle. C'est vrai que nous étions sur ces hauteurs la veille et que c'est assez vert pour qu'il y trouve de quoi manger, en dehors des épineux des fonds de vallée.

Troisième jour, toujours sur la montagne au lever du soleil, mais à 8h00, le voilà qui débouche du virage que fait l'oued tout près du campement. Il était encore là à notre retour de randonnée.

Ceci dit, l'histoire ne dit pas si c'était bien le même dromadaire... mais cela semblait cohérent. Des dromadaires esseulés ou à quelques-uns, on en voit régulièrement, un peu partout, en plus de ceux qui servent au portage de matériel.

Et maintenant, le plus étonnant.

Le premier soir, rien à l'horizon.

Deuxième jour, en fin d'après-midi. Depuis le toukoul central où nous prenions le goûter, j'ai aperçu des formes rondes et claires débouler sur la colline. Les photos sont floues, nous étions trop loin. Je rêve d'un téléobjectif un peu plus efficace.

Et puis je les ai suivis de loin. Pas de chance, plus j'avançais, plus ils partaient plus loin.

Babouins

(Cliquez sur les photos pour les voir en grand)

Je ne sais pas comment ils font pour monter dans ces acacias épineux.

Les babouins

Dans ce bras de l'oued, j'ai vu des dizaines et des dizaines de babouins, des petits, des grands. Ça n'arrêtait pas. J'en avais vu arriver une dizaine sur la colline à l'entrée du campement, je ne m'attendais pas à en voir autant traverser l'oued. 

Passons au domaine des insectes.

Et enfin, sur le chemin du retour...

(Cliquez sur les photos pour les voir en grand)

Nous avons vu des babouins aussi sur la route du côté de Oueah, mais ils allaient vite, l'appareil était réglé sur 1/4000, les photos auraient dû être nettes, mais le point ne s'est pas fait au bon endroit.

Et puis, grand absent, cette gazelle rare vantée par le refuge Décan : Gazelle Beira.

Et pour plus de détails sur la faune locale, il faut aller ici. Et c'est là qu'on s'aperçoit que je n'ai pas vu grand chose !