Cinq mois de silence

Publié le 5 Juillet 2021

C'est cela, si je compte bien, voilà 5 mois que je n'ai rien publié ici.

Nous étions le 5 mars lorsque j'ai publié des photos du Souimanga du Nil mâle vu pour la première fois à Décan. Le lendemain, je m'envolais pour Paris où je restais durant 6 semaines. Je n'avais pas osé prendre mon appareil photo, pour ne pas m'alourdir. Le printemps pointait le bout de son nez alors j'ai fini par demander à maman si elle n'avait pas un appareil photo et elle m'a trouvé un vieux compact. Bon, les possibilités n'étaient pas fantastiques mais j'ai réussi à tirer quelques clichés des fleurs du jardin.

Je vous les livre en vrac.

Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...
Dans le jardin de maman...

Dans le jardin de maman...

À peine rentrée à Djibouti que les vacances de printemps arrivaient. Nous avons pu partir en nomado avec deux familles amies. 

Le 27 avril, faisant fi des prévisions de pluies diluviennes, nous prenions la direction de Djalelo, le campement dépendant du Refuge animalier Décan. Deux nuits paraissaient un minimum pour profiter pleinement du lieu. Pour joindre l'utile à l'agréable, nous avions prévu de quoi nous nous nourrir le premier soir et le premier matin, et pour le reste du séjour, nous avions loué les services d'un cuisinier. Conditions idéales pour un séjour de détente et de découverte. Nous n'avions jamais vu autant d'animaux que durant ce séjour.

Nous poursuivions par une journée à Arta-estivage, l'actuelle école d'hôtellerie djiboutienne, mais qui était le lieu de villégiature très prisé des forces armées françaises il y a encore quelques années. C'est là que la pluie nous a rattrapés !

Mais nous avions bien fait de ne pas avoir peur des inondations, aucune de nos maisons n'a été touchée. 

 

De nombreuses gazelles à Djalelo

De nombreuses gazelles à Djalelo

La fin de séjour approchant à grands pas, nous étions tous avides de profiter de chaque occasion pour aller explorer le pays. Alors après les Premières communions et les Confirmations, nous profitions du week-end prolongé, l'Aïd coïncidant avec l'Ascension pour repartir, avec les mêmes familles. Cette fois-ci, direction le Nord, Tadjourah en particulier et la Forêt du Day. Jusqu'au dernier moment nous avons adapté notre programme aux aléas locaux, à savoir la présence ou non du bac Djibouti-Tadjourah, à l'aller et au retour et la très probable panne qui arrive en chemin...

Cette fois-ci, ça a été notre tour. Au PK 13 (à 13km de Djibouti donc), notre culasse a cassé, entraînant avec elle le radiateur. Le garagiste est venu chercher la voiture et nous avons allégé et réparti nos bagages dans les deux autres véhicules, avant de repartir. Magnifique nomado. Ça y est, je commence à me faire à cette dénomination. "Nomado", c'est la sortie dans le pays, faite à plusieurs véhicules, pour une ou plusieurs journées. 

 

Forêt du Day

Forêt du Day

Que d'aventures, que d'aventures ! On aurait certes pu en faire beaucoup plus, s'il n'y avait eu nos enfants avec le bac à passer - même si cette première cuvée de la réforme a été particulière et allégé-, ou d'autres devoirs à faire tout au long de l'année. Encore pouvons-nous incriminer les confinements, les maladies, les alertes et autres obligations.

Début juin, notre caisse maritime quittait la maison, épreuve de Philosophie le lendemain pour Mistinguette ! Spectacle de fin d'année pour Petit dernier ensuite, avec son cortège de conduites pour les répétitions. Et pendant ce temps, les copines non bloquées par le baccalauréat repartaient vers la France, définitivement ou pas, avec les pots et dîners d'adieux.

C'est ainsi, les mutations des militaires outre-mer... on met du temps à s'acclimater, à faire des connaissances, trouver des activités, et ensuite, il faut repartir.

 

En ces tout derniers jours, le Khamsin est arrivé. Grosse concentration de sable dans l'atmosphère et grosses chaleurs. Voilà qui fatigue et limite nos ardeurs. Nous restons concentrés sur nos derniers préparatifs pour les valises, le nettoyage de la maison, les papiers pour le départ. En effet, Djibouti a décrété qu'il fallait être vacciné pour pouvoir voyager, aussi bien en sortant du territoire qu'en y entrant. Pour nous, il faut justifier de rendez-vous de vaccination en France, et faire tamponner par des médecins agréés par l'état. Et s'il est plutôt facile de trouver un rendez-vous sur Doctolib, il n'en est pas de même pour faire valider et tamponner les-dits rendez-vous. Tout un poème. Même si les premiers voyageurs n'ont pas été inquiétés par cela depuis le décret, nous pourrions bien être les premiers embêtés !

Tenez, ce soir, dîner chez un ami dont l'épouse et les enfants sont déjà partis, histoire de vider le frigo et les placards ! Voyez comme on se rend service les uns les autres.

Demain, tests PCR, résultats à aller chercher le lendemain, enregistrement des bagages 24h à l'avance...  Et pendant ce temps, notre grand a fait le déplacement dans nos Landes pour arranger le jardin pour notre venue. N'est-ce pas gentil ? Et son cadet viendra nous chercher à l'aéroport, à 5h45 du matin. Courageux nos grands garçons.

Caisse maritime chargée sur le camion.

Caisse maritime chargée sur le camion.

Rédigé par AnneP

Publié dans #Djibouti, #Nouvelles

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