Oh Christmas Tree # 12

Détails précédents

Comme vous aviez vu la dernière fois, j'avais attaqué la frise de fil doré, mais j'avais dû faire une pause sur la verdure du sapin, faute de fil dans deux verts sur trois. 

J'ai commandé les deux fils, et j'en ai profité pour commander aussi le fil doré référencé sur le modèle (DMC 284Z, vendu en bobine), parce que celui que j'avais, DMC pourtant (vendu en échevette), s'effilochait vraiment trop vite. J'ai pris les perles aussi : Mill Hill Beads (Glass Seed Beads) 02011 - doré, (Antique Glass Beads) 03048 - rouge nacré et 03016 - crème.

Une fois reçu tout ça, j'ai voulu tester les perles. Flûte, aucune de mes aiguilles ne passait dedans. Il a fallu refaire une commande... En attendant, j'ai fini le sapin, vérifié les oublis (il y en a toujours, une boule bleue, une bougie, des points perdus au milieu... ). Bientôt, je pourrai m'occuper des perles. Il y en a une à chaque bougie (flamme), dans le panier de boules, et toute une guirlande que les enfants manipulent.

La commande des derniers fils et perles manquantes

Ensuite, comme le fil doré ne ressemblait en rien à celui déjà utilisé, j'ai défait toute la frise que j'avais commencée pour la refaire avec le nouveau fil. C'est quand même plus confortable, même s'il faut se contraindre à faire des gestes lents et bien ordonnés afin d'éviter les noeuds.

Au travail !

Vue générale

Détails.

Et pour finir, voici dans quoi je range mon ouvrage. C'est un panier que j'ai trouvé chez As'Eyla Market, un atelier de tressage (d'herbe), monté au village d'As'Eyla, dernier village avant le Lac Abbé. Je ne suis jamais allée aussi loin à Djibouti, mais Dorothée a un atelier-boutique chez elle à Djibouti, quartier Haramous. Une amie m'a emmenée pour découvrir cet endroit enchanteur. J'ai découvert une femme extraordinaire de bonté, de simplicité, mais aussi d'un goût exquis et d'une créativité incroyable.

J'encourage ceux de Djibouti à prendre rendez-vous pour découvrir son atelier, son travail. Elle forme chaque semaine des femmes et des jeunes filles au tressage. Elles ont commencé à 4, elles sont une cinquantaine maintenant, les jeunes filles se joignent aux plus âgées. Le village revit et se développe grâce à ce travail. Dorothée se charge ensuite de la personnalisation (avec l'aide d'une couturière de Djibouti). D'où les pompons ! Mais on peut aussi y adjoindre un motif, une phrase, selon nos besoins, en tricotin, dans les couleurs de laine PHILDAR qui nous sont proposés.

Bref, le mien, je l'ai voulu avec juste ce qu'il faut de fantaisie, qui reste indémodable et qui ira non seulement dans mon intérieur djiboutien mais aussi et surtout dans la maison landaise qui sommeille en nous attendant.

Le panier, ma fierté