Maskali
Publié le 26 Octobre 2019
Au large du port de Djibouti, on voit vite ces deux îlots au milieu de la baie de Tadjourah. Nous sommes déjà allés sur Mousha, même si nous n’en avons vu qu'une petite partie. L’autre jour, les collègues nous ont emmenés sur Maskali, tout près de la première, mais pas où ils auraient voulu à cause des horaires des marées.
Ce jour-là, nous partions sous un ciel voilé.
Une fois quitté le port de Djibouti, et dépassé les gros cargos qui stationnent non loin, nous faisons une halte dans une zone sableuse et aux abords de jolies patates de corail. Ils appellent cet endroit l'Aquarium. Pas de doute. Palmes, Masque et Tuba, d'aucuns disent PMT... bof ! Bref, les enfants ont mis un moment à comprendre qu'ils pouvaient eux aussi se mettre à l'eau. Mais quel plaisir finalement pour tout le monde !
Cela m'a rappelé le coup où nos amis Catherine et Rodolphe avaient arrêté leur bateau près de la barrière de corail, dans le lagon en face de Nouméa. Ici, l'eau est tout de même plus chaude.
Les poissons, je les ai trouvés gros, plus gros que ceux du lagon calédonien. Peut-être une vue de l'esprit. Et plein de poissons comme là-bas, mais dans des variations de couleurs inédites. Certains, rayés comme on avait l'habitude, se finissaient par des pois. Incroyable. Quand j'ai vu un Baliste, j'ai décidé que c'était le bonheur ! C'était mon préféré, et j'en ai vu plusieurs assez gros.
Pas de photo, désolée, je n'ai jamais eu le temps de m'occuper de trouver un appareil qui va sous l'eau. Jusque dans l'aéroport Charles-de-Gaulle, j'espérais en trouver. Rien. Rien du tout. Mais en voici une qui donne une idée de la couleur de l'eau sous un ciel gris.
Des corbeaux tournaient autour des farés (beaucoup de monde ce jour-là), ils ont trouvé leur bonheur.
Mes anciennes amours : le paysage et la flore (rare ici, je vais être frustrée certainement).
Le temps était gris, sans jolies couleurs, même au coucher du soleil. Mais au moins on voyait les montagnes de l'autre côté de la baie de Tadjourah.
Il m'a fallu plusieurs jours pour faire cet article (Internet marche si bien que les photos ne se chargent que si je n'en mets que deux (max) à la fois, et c'est très loooong..., et encore, il a refusé d'en prendre plusieurs et pas pour des problèmes de taille. Pfff...) Aujourd'hui, enfin, hier, il faisait peut-être beau, mais on devinait difficilement les crêtes les plus hautes de ces montagnes. D'ailleurs, pour la petite histoire, je ne les ai vues, découvertes, ces montagnes, qu'au bout d'un mois de présence ici. Jusque là, je pensais que la baie était bien plus grande qu'elle ne l'est !
C'est dire que la visibilité est... changeante !