Après-midi lecture

Encore une belle et chaude journée d’été à passer, sachant qu’inévitablement certains voudront regarder la finale de la Coupe du Monde. Pour l’occasion, mon ordi sera réquisitionné pour projeter le match sur le mur du salon.

En attendant, moi, je ne peux m’enfermer au « frais » dans la maison. Le manque d’air me fait dégouliner en moins de deux. Alors j’aménage l’extérieur. Hier, j’ai ressorti les nattes en pandanus tressé de leur papier bulle qui n’avait pas été défait depuis le déménagement de Nouvelle-Calédonie, il y a trois ans maintenant.

Ah ! Ces nattes ! Des chefs d’œuvre d’artisanat Vanuatais que la jeune correspondante nous avait offerts en venant passer la semaine chez nous. Nous venions d’arriver en Calédonie et l’école primaire des petits manquait de familles d’accueil. Même pas peur ! Cela avait été l’occasion de tels échanges, de telles aventures que notre séjour débutait sous les meilleurs auspices.

J’espère qu’en en mettant une au sol, les fourmis omniprésentes cesseront de nous agacer. Et voilà, j’y installe les quatre chiliennes, la petite table de jardin (GiFi), quelques coussins (GiFi aussi), et je suis prête. Ou presque. Un café servi dans une tasse (Aldi, cadeau de fête des mères de l’an passé), un livre acheté le jour de mon anniversaire pour qui voudra bien sortir le nez de son smartphone ou de son ordi, et l’après-midi promet de bien se passer.

Et c’est ce qui se passe.

Le livre, Une fille comme elle de Marc Lévy, se passe à New-York. Avec les souvenirs que j’ai de la ville, je me sens très à l’aise dans l’univers du roman. Et même, cela me rappelle de bons souvenirs. Alors je passe une belle après-midi.

A l’approche de l’heure du match, les cigales redoublent d’efforts pour couvrir les voix des trompettes de fans en herbe ! Il est temps de changer d’air !