Quatrième dimanche de l’Avent

Mes blogueuses préférées ont toutes publié hier un joli article sur ce quatrième dimanche de l’Avent. Quatrième bougie allumée sur la couronne, décorations supplémentaires, biscuits, illuminations...

Ici, chez mes parents, les occupations étaient réduites à l’essentiel : la messe dominicale, la préparation en famille des repas, le temps passé ensemble à déjeuner, discuter autour du café ou autour d’un jeu, après la sieste et le goûter ; promenade pour se dégourdir les jambes à la nuit tombée (voilà qui justifie l’éclairage public !)

J’étais donc contente de pouvoir aller enfin à cette messe dominicale chantée par le Chœur Grégorien de Paris à la crypte des Missions Étrangères de Paris, rue du Bac, à Paris donc. C’était la première fois que je voyais et entendais le chœur féminin. Car à l’époque où nous pouvions aller à la messe chantée par le chœur d’hommes, au Val de Grâce, le chœur de femmes avait d’autres ports d’attache, d’autres engagements.

En tout cas, hier, les deux chœurs se répartissaient les pièces à chanter, et j’ai trouvé ça parfait, sans compter l’excellente qualité des voix et de l’interprétation.

Deuxième surprise, le prêtre qui officiait - je ne le connaissais pas - a fait un sermon extraordinaire. Il a très bien fait le lien entre les lectures et surtout, il a été simple et très éclairant.

Vraiment, il nous a fort bien expliqué la pensée des hommes héritiers de l’Ancien Testament afin de comprendre en quoi l’arrivée de Jésus était une bonne nouvelle. Il était passionnant pour celui qui écoute, captivant même pour les rêveurs.

Je ne me doutais pas du tout qu’il s’agissait d’un tel personnage et je suis ravie d’avoir fait sa connaissance de cette façon. Maintenant que je sais qu’il s’agissait du père Michel Viot, je pourrai m’intéresser à son parcours atypique et à l’enseignement que nous avons cruellement besoin de tirer de son exemple. Je ne sais que peu de choses pour le moment : ancien franc-maçon, passé évêque protestant le voilà prêtre catholique. Nul doute que son expérience peut nous aider à comprendre beaucoup de choses.

Voici la crèche au pied de l’autel de cette fameuse crypte.

Cette dernière semaine de l’Avent se voit réduite à sa plus simple expression : une journée, la veille de Noël !

Alors je vous la souhaite riche et belle, tendue vers cet humble anniversaire de la naissance de Jésus, loin de la frénétique course aux achats, centrée sur Jésus et tous les êtres que vous côtoyez et/ou aimez, riches ou pauvres, dans un même élan d’amour.