Diverses sorties plage

L’article que j’avais préparé sur notre balade à vélo jusqu’à la plage ( c’était mardi ) ayant disparu, et comme j’ai réussi à emmener les enfants voir des plages plus réputées dans le Sud de l’île, je vais faire un seul article.

Donc mardi, nous sommes partis à vélo, il faisait un temps splendide et pas trop chaud. Un peu de vent ( de face à l’aller ), un peu de vagues. Voici quelques photos.

Côté montagne et côté mer

En sortant de l’eau après une baignade délicieuse, j’allais photographier (encore!) les rares fleurs encore vives.

Voici encore de la Soude brûlée (voir l'article fait précédemment)

Soude brûlée

Les pins, vus d'en bas...

Retour dans l'eau, histoire de montrer la vue qu'on a lorsqu'on se baigne. On pourra remarquer que ce n'est pas la grande foule, mais qu'il y a du monde ici et là. 

Notre plage, du Sud vers le Nord, vue de l'eau.

Pratiques, ces branches fichées dans le sable !

Et voilà qu'au moment de prendre ma serviette, Petit-dernier me fait remarquer un visiteur sur ma serviette. Une Mante religieuse ! Quasi immobile, elle a juste tourné la tête vers moi à un moment, comme si elle voulait dire : "C'est bon ? Tu as pris ta photo ? Je peux y aller ?". 

Franchement, en regardant les photos avec un bon grossissement (pour vérifier la netteté), je me disais que ce genre de tête affreuse avait certainement inspiré les concepteurs de monstres ou extraterrestres dans tous les films de Science-fiction que j'ai pu voir dans ma jeunesse. E.T., Alien et compagnie. Flippant !

La mante religieuse (cliquer sur les photos pour agrandir)

Ce jour-là, il n'a pas fait trop chaud (28-29°C max), la journée a été fort agréable.

Le lendemain, j'emmenais les enfants découvrir d'autres plages, plus touristiques, dans le Sud de l'île. Je visais au moins la Palombaggia, sachant cependant qu'il faudrait s'adapter aux conditions de circulation. 

Divers contretemps nous ont empêchés de partir aussi tôt que je voulais, mais finalement, il n'y a pas eu trop de ralentissements. Le feu tricolore à Sainte Lucie de Porto-Vecchio et l'arrivée sur Porto-Vecchio. Ensuite, la route était déserte. Arrivés à la Palombaggia, il a fallu se garer dans un de ces parkings payants. Et finir à pied.

Quelle ne fut pas ma surprise de déboucher sur une plage étroite, entre deux paillotes dont les tables et chaises longues affleuraient l'eau, suffisamment pour nous obliger soit à rebrousser chemin, soit à enlever les chaussures ! Rien à voir avec mon souvenir.

On a opté pour aller sur notre gauche, sans espoir d'aller très loin. Dans le premier trou au milieu des touristes installés partout à partir du bord de l'eau, les enfants ont accepté de s'installer. Change et plouf dans l'eau, au milieu des gens qui jouent à la balle, des gamins qui courent en criant, du grand qui pique le seau du petit frère, des mamans qui arrivent à ne pas piquer de crise de nerf, des familles allongées en rangs d'oignons...

L'eau était belle, chaude, le sable doux, les vacanciers pas stressés mais tellement bruyants, surtout avec les bateaux partout dans la baie, des jets-skis et autres trucs super fun !

Il faudra revenir un jour où les vacanciers seront rentrés chez eux. Là, on se serait crus dans une boite de sardines. Quand on a eu faim et qu'on a vu le prix d'un sandwich jambon-beurre à la paillote d'à côté, les enfants ont décidé de partir et d'aller manger ailleurs, puis de trouver une autre de ces belles plages dont j'avais parlé.

Aussitôt dit, aussitôt fait. On n'a rien trouvé en route (on cherchait une pizzeria). Alors on a échoué au Géant Casino, pris des sandwichs au rayon frais et mangé dans la voiture sur le parking ! Pas très cool, mais avec la clim, ça allait. Ensuite, on a repris la route vers la maison, mais en passant par la côte. On s'est arrêtés à Saint Cyprien. 

On a découvert là une autre grande baie, nettement moins jolie que la première, avec beaucoup de bateaux et même des pontons (qu'il n'avait pas à Palombaggia) pour des départs en canoé, pédalo, bateau, parachute ascensionnel et je ne sais quelles autres fantaisies à la mode.

Plage de Palombaggia

Il faudra revenir un jour où les vacanciers seront rentrés chez eux. Là, on se serait crus dans une boite de sardines. Quand on a eu faim et qu'on a vu le prix d'un sandwich jambon-beurre à la paillote d'à côté, les enfants ont décidé de partir et d'aller manger ailleurs, puis de trouver une autre de ces belles plages dont j'avais parlé. Comme quoi ils savent rester raisonnables.

On a découvert là une autre grande baie, nettement moins jolie que la première, avec beaucoup de bateaux et même des pontons (qu'il n'avait pas à Palombaggia) pour des départs en canoé, pédalo, bateau, parachute ascensionnel et je ne sais quelles autres fantaisies à la mode. Mais la densité touristique était moindre, alors on n'a pas eu trop de mal à se trouver une petite place. J'ai même pu trouver un coin d'ombre sous un genévrier. Impeccable pour faire mon ouvrage (un napperon au crochet) sans griller, d'autant qu'il a fait plus chaud ce jour-là que les précédents !

Plage de Saint Cyprien

Il sera bon de retourner ici aussi une fois les touristes rentrés chez eux. À mon avis, il doit y avoir de belles promenades à faire.

Contre toute attente avec ces plages sans haut de plage comme par chez nous, j'y ai trouvé plusieurs bouquets de Lis des dunes (pancratium maritimum), magnifiquement blancs. À 20 mètres des poubelles !

J'en avais vu dans les livres et sur internet, mais pas encore en vrai. Décidément, chaque sortie me réserve une surprise ! Et quoi, ma nouvelle passion pour les fleurs sauvages ne serait donc pas pure vanité ? Un soufflé qui retombe d'un coup ?

Lis des dunes, lis des sables, lis maritime...

Je pense avoir fait le tour. Je réponds aux questions posées en commentaire. Les photos sont toutes les miennes, bien entendu.