Au jardin de la Perrine
Publié le 24 Août 2018
Que le lecteur ne s’attende pas à une grande visite du jardin, car je suis très rapidement tombée en panne de batterie.
Lors de nos passages chez les tantes ( tantes de mon mari ) qui vivent à Laval, nous apprécions les promenades au fameux jardin de la Perrine qui surplombent la ville et la Mayenne.
J’ai été impressionnée par les compositions végétales ponctuant les allées.
Sur la gauche, la roseraie. Le 10 août n’était sans doute pas la meilleure période pour voir des multitudes de fleurs, mais somme toute j’avais de quoi me régaler.
Alors voici quelques roses.
Au fond de la roseraie, cet espace dédié à Alain Gerbault. La coque posée là et qui s’abîme serait une coque du même modèle que le Firecrest, le voilier qu’Alain Gerbault avait acheté et utilisé pour son premier exploit : la première traversée transatlantique d’est en ouest et en solitaire. C’était en 1923, et ce lavallois devenait ainsi célèbre.
L’original a coulé en 1931 pendant que la Marine Nationale le remorquait vers Cherbourg.
Somme toute, je me demande bien comment on pouvait considérer une telle coque de noix comme un voilier de course. Mais bon, je ne suis pas experte ni en navigation, ni en architecture navale du XIXe. Car les bateaux dateraient de 1892 (et environ pour le modèle exposé à Laval).
Rien à voir avec les yachts qui croisent dans les baies corses.
Mais j’admire toujours ces vestiges qui prouvent qu’on peut accomplir de grandes choses sans tout notre soi-disant progrès technologique.
Derrière le bateau, on voit la ville. À 17h, les jets d’eau sur la Mayenne se sont mis en marche, pour notre plaisir.
Dommage que le ciel quelque peu voilé n’ait pas permis de faire de meilleurs clichés.