Back in Corsica

Et pourquoi pas un titre en anglais, après tout ?! 

Lorsque nous sommes partis pour "passer les fêtes" sur le continent, je savais que je ne pourrais prendre des photos qu'avec mon téléphone, tout en espérant trouver des objectifs pour améliorer mes prises de vue habituelles. J'aimerais bien parvenir à mieux saisir les montagnes, forcément un peu loin, autant que les petites fleurs, souvent très très petites.

Las ! Le moindre objectif semblait hors de tout budget. Il vaudrait mieux que j'apprenne à profiter au maximum des moyens que j'ai !

Et puis, même si mon téléphone est tout de même pas mal (en termes techniques), je n'ai pour ainsi dire rien eu à photographier. À peine passés au nord de Marseille (descendant du bateau à Nice), que le ciel s'est voilé, puis assombri. Les jours suivants, c'était pluie et grisaille jusqu'au seul jour de ciel bleu, celui où il a fallu faire toute une journée de route pour arriver à la nuit tombante au port de Toulon. La seule chose à photographier dehors, ça a été le givre sur la haie devant chez mes parents. Et encore, j'ai dû voler cet instant fugace dans un emploi du temps chargé.

Le givre sur les pyracanthas

Vues à ce format, les photos n'étaient pas si mal !

Mais ce qui était vraiment intéressant, c'était encore à l'intérieur : les gens, la famille, tous ces êtres chers que nous avons pu voir, revoir, découvrir ou redécouvrir.

De passage chez nous dans les Landes, j’ai admiré le Jasmin d’hiver en pleine floraison, plus avancée que chez mes parents en région parisienne.

Là-bas, on a eu de courtes éclaircies à midi, le jour qu’on a passé là. Ce n’est que le jour du départ pour Toulon que le ciel a été beau. Bleu, limpide d’un bout à l’autre de cette traversée d’ouest en Est de la France. À notre départ, au lever du soleil, j’étais affairée à toutes sortes de choses et je n’ai pas eu le temps de photographier le givre ni dans le jardin ni aux poubelles où la voiture m’a rattrapée. Voilà tout ce que j’ai pu prendre, le terrain derrière la maison du voisin d’en face, et notre maison baignée dans la lumière dorée du soleil émergeant derrière les pins.

La traversée s’est bien passée. J’aurais pu dormir si je n’avais pas eu une indigestion... j’ai regretté d’avoir laissé l’huile essentielle de Menthe Poivrée dans la voiture !

Point de lever de soleil sur Bastia depuis le bateau, il était trop tôt !

Comme elle me manquait la montagne !

Les levers de soleil, les couchers aussi, la neige... fondue !

Dès que les enfants ont eu repris le chemin de l’école, j’ai pu reprendre des photos. Le week-end bien sûr j’aurais pu en prendre, si la météo avait donné des couleurs et/ou si j’avais été disponible/levée aux bonnes heures !

Premier jour, voici les couleurs sur le spot Bavella-Tova-Punta Muvrareccia :

J’ai pris d’autres clichés de mes autres points de vue, mais il faut juste que je les charge. Patience !

Et mercredi après-midi, il a commencé à neiger. Un joli saupoudrage pour me ravir.

Nous avons installé deux mangeoires à oiseaux pour participer au jeu d’observation BirdLab. Encore des sujets à photographier : Pinsons des arbres, moineaux, merles, rouge-gorge, mésanges noires, mésanges bleues, verdiers, sittelles et bergeronnettes pour ne citer que les oiseaux identifiés l’an dernier.

J’ai déjà pris des Pinsons. Tant de choses à montrer déjà... Encore faut-il que je fasse les transferts. Comme aujourd’hui j’ai pris le temps de libérer de la place sur l’ordinateur, ce ne devrait pas tarder.