Un jour inhabituel

Publié le 12 Novembre 2018

C'était jeudi dernier, je tarde un peu, hein ? Ainsi va la vie !

Ceux qui me suivent aussi sur Instagram  (@Annelucats) ont déjà vu quelques unes de ces images. Mais ici, je vais pouvoir m'étaler un peu plus.

Dès le matin, j'ai pu observer le lever du soleil, ce qui n'était déjà pas si mal.

Fait amusant, j'étais en train de la photographier depuis une fenêtre à l'étage lorsque je recevais des images équivalentes prises sur le lieu de travail de Monsieur. Mon attrait pour ces sujets ferait-il tache d'huile ? Et puis les Rafales étaient en train de décoller, un peu plus raide que d'habitude. Rien que ça me mettait en joie.

Un jour inhabituel
Un jour inhabituel
Un jour inhabituel
Un jour inhabituel
Un jour inhabituel

Si j'étais prête tôt, c'était pour aller en randonnée. Mon jeudi randonnée.

Au programme, une boucle au départ de Ghisoni par le Col de la Croix et la chapelle Saint-Dominique.

Ici, on l'a vu sur les photos du lever de soleil, le ciel était bien chargé, mais en regardant au nord, on pouvait voir une trouée de nuages à la hauteur de la route de Corte. On pouvait imaginer, espérer follement avoir du beau temps.

Eh bien nous avons eu plus de soleil et de ciel bleu que de nuages. Au point de rapidement enlever les couches de vêtements pour se retrouver en simple T-shirt.

Je ferai un autre article avec les photos de la randonnée.

À notre retour ici, nous avons vu deux groupes de Rafale se poser. 5 d'abord, ensemble, puis 3 ou 4. Après les habituelles congratulations et salutations, je rentrais à la maison, et prenais mon appareil photo pour aller en direction de la plage. Le soleil était déjà passé derrière les montagnes, mais le ciel restait dégagé. Avec un peu de chances, on pouvait espérer un joli coucher de soleil.

Déjà, j'ai réussi à rejoindre l'embouchure du Travo, bloqué le week-end précédent. On ne sait pas trop pourquoi. Sans doute à cause des travaux et des inondations : la rivière avait franchi les digues de galets et se déversait sur la route.

Je scrutais le ciel côté montagne : du noir, que du noir. Pas le moindre embrasement. Très décevant. Mais cela fait d'autant plus apprécier les jours où cela arrive, n'est-ce pas ?

Je scrutais le ciel côté mer : le dégradé pastel habituel était plus violacé que d'ordinaire, et se reflétait sur la mer assez calme. C'est ce qui m'a le plus plu ce soir-là.

Et pour couronner le tout, en un rien de temps le ciel s'est couvert de gros nuages noirs...

L'embouchure du Travo : ce n'est plus le petit filet de l'été ! Il a même sérieusement attaqué les berges.
L'embouchure du Travo : ce n'est plus le petit filet de l'été ! Il a même sérieusement attaqué les berges.

L'embouchure du Travo : ce n'est plus le petit filet de l'été ! Il a même sérieusement attaqué les berges.

La mer à la tombée de la nuit.
La mer à la tombée de la nuit.
La mer à la tombée de la nuit.
La mer à la tombée de la nuit.
La mer à la tombée de la nuit.
La mer à la tombée de la nuit.
La mer à la tombée de la nuit.
La mer à la tombée de la nuit.

La mer à la tombée de la nuit.

Ce plaisir poudré restait pastel, un peu faible dans mon coeur. Dieu l'a vu et m'a offert un nouveau cadeau. Les Rafales que j'avais vu atterrir une heure plus tôt avaient aussi redécollé entre temps. Et ils sont revenus tous en même temps, ensemble. Ils sont arrivés du sud en formation de V, dans l'axe de la piste. Une fois au-dessus de la piste, ils ont tous décroché chacun leur tour pour refaire un tour et atterrir à la queue-leu-leu. Enfin presque, certains ont été obligés de remettre les gaz pour se représenter plus tard. Sans doute trop serrés. Bref, j'ai eu du temps pour les observer, ils passaient au-dessus de ma tête ! D'autres voitures ont fait comme moi : se sont arrêtées et ont profité du spectacle. Malheureusement, dans le noir qui tombait très vite, je ne me suis pas rendue compte que les réglages de l'appareil n'étaient pas optimum.  Quel dommage !

Un jour inhabituel
Un jour inhabituel
Un jour inhabituel
Un jour inhabituel
Un jour inhabituel
Un jour inhabituel
Un jour inhabituel

Quel bruit ! Quelle puissance ! Quel enthousiasme m'emportait !

Tiens, justement pendant la randonnée, une co-marcheuse me disait sa folle envie de voler un jour dans ce genre d'appareil. Pas pour le prestige du pilote du chasse façon Top Gun, hein ! Et sa joie à les voir passer devant chez elle. Moi, je me sentais tout à coup moins seule dans ce cas ! Mais Monsieur, lui, me dit plutôt : "C'est qu'elle ne les a jamais entendus décoller." 

C'est Monsieur, je comprends son point de vue, très très bien, surtout en ces semaines où les décollages se faisaient à 7h du matin et qu'ils n'ont fait de pause ni samedi ni jour férié ! Mais bon, voilà comment on casse des rêves.

Rédigé par AnneP

Publié dans #Corse

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