Etape 7 du SAL Christmas 2018 #1

Comme chaque fois, on l'attend avec ô combien d'impatience, la nouvelle étape !

Et cette fois-ci, je m'attendais bien à ce qu'on attaque soit la ligne du haut, "Santa Claus", soit les deux lignes du bas du coussin. Ce sont les parties qui me posaient problème dès le début, et pour lesquelles j'avais pris contact avec Elke du blog Brise de terre, histoire de savoir si je pouvais changer le texte sans être irrespectueuse de son travail de création.

Ainsi voilà l'étape 7 qui arrive, avec le h de "Christmas" à ajouter, ainsi que "Claus". On attaque donc le haut du coussin.

C'est là que les choses se corsent pour moi. Appréhension.

Je n'avais plus qu'à mesurer l'encombrement de Claus, son positionnement, afin d'avoir une idée de l'espace qui m'est imparti. Ça, c'est vite fait.

Ensuite, il fallait décider du texte à mettre et trouver un moyen de le dessiner en arc de cercle dans cet espace. J'ai alors commencé par retrouver toutes mes esquisses, pour finalement... choisir autre chose ! Mais en même temps, j'ai aussi choisi le texte qui figurera en bas, même si nul n'est à l'abri d'un changement d'idée !! Je pense d'ailleurs qu'il sera sensiblement plus long, ce qui ne devrait pas poser de problème si je me contente de le centrer.

Pour le texte du haut, ce sera donc : "Jesus is born"

Oui, j'ai finalement opté pour l'anglais, même si c'est le latin auquel j'avais d'abord pensé. Parce que la Nativité, Noël, c'est un point central de la foi et que la langue de l'Église, c'est le latin.

Ensuite, j'ai utilisé Word. Dans un document vierge, j'ai créé une zone de texte dans laquelle j'ai tapé mon texte. Ensuite, il a fallu choisir une police de caractère qui ressemble un peu à celle du modèle de Elke. Je n'ai bien évidemment pas trouvé exactement la même, mais disons que Times New Roman (en gras) a fait l'affaire.

Le texte est dans une boite, mais il est encore à l'horizontale. Il suffit alors d'utiliser le WordArt et de choisir la déformation en arc de cercle, l'écartement des caractères, ce genre de paramètres. Agrandir la boite pour arriver à environ h=7 sur l=12,5 cm.

Une fois imprimé, j'ai superposé une feuille de papier calque millimétré. Dans un premier temps, cela m'a permis de procéder aux mesures et ajuster mon fichier. Bon, il m'en a fallu quelques unes, de feuilles, même si j'ai utilisé les deux faces !

La feuille d'essais (version finale), plusieurs essais de polices et de taille.

Une fois décidée sur le modèle à prendre, j'ai posé mon calque dessus, de manière à aligner le bas du J et le bas du n final. Scotchées en place sur la fenêtre (pourquoi ? à hauteur d'yeux, j'y voyais mieux) il me restait à pointer les cases noircies par le texte. Pas évident toujours de choisir à partir de quand une case est totalement noire, mais bon, c'est le problème du point de croix en général.

Le texte, sur papier millimétré

Comme on le voit sur cette image, j'ai encore dû m'y reprendre avec un peu plus de précision, parce que j'avais obtenu deux s radicalement différents, et le e n'allait pas non plus.

On s'en aperçoit vite, une page millimétrée, c'est... petit ! J'ai alors imprimé deux feuilles vierges au quadrillage plus gros (qui sera facile à suivre pour broder). Je me suis armée de patience et d'une loupe (oui, oui, une loupe, celle du kit  de l'observateur de La Hulotte !) pour reporter le dessin.

J'ai commencé par la partie de droite, celle qui est à broder lors de cette étape. 

Sur quadrillage plus gros.

La partie de gauche m'a posé nettement plus de problèmes (et du temps !).

Alors il n'y a qu'une chose à dire : Chapeau Elke ! Son travail est un VRAI travail de CREATION !

Moi, j'y ai passé ma journée...

Maintenant, il me restera à replacer les sapins dessus, pour avoir un minimum de repères. Cela devrait suffire pour la partie de droite.

Et voilà pourquoi l'article est numéroté #1 : c'est parce qu'il reste encore du travail ! toute la broderie, en somme.

Mais pour le moment, je vais m'échapper : il est temps d'aller chercher mon ordinateur fixe qui vient d'être réparé. Cela fait presque trois mois qu'il ne voulait plus démarrer. Comme travailler sur le portable (sur lequel je suis actuellement) n'est pas toujours confortable pour mes travaux de correction (pour une maison d'édition), je me suis décidée la semaine dernière à l'emmener chez un réparateur. On est un bons pour un disque dur tout neuf, et c'est tout de même moins cher que de racheter la bête complète ! Comme ça, les articles ne traîneront plus autant en longueur !