Retour en Corse

Publié le 19 Août 2018

Première soirée en Corse : première ballade sur la plage la plus proche.

Les travaux ont l’air terminés (destruction d’un ancien club nautique), la plage est bien plus jolie maintenant.

Côté végétation, les si beaux lauriers roses dont j’espérais venir prélever des boutures ont disparu, ainsi que les griffes de sorcières. Heureusement que nous nous étions servis en avril ...

Pour le reste, sauvage, tout semble grillé, ou presque. Les Panicauts des dunes ont attiré mon regard, avec leurs têtes comme duveteuses (au lieu d’être hérissées). Les filaments longs les enveloppent de douceur, comme pour nous dire que la vieillesse adoucit le sujet.

Retour en Corse

Ensuite, j’ai cru découvrir les fleurs d’une épineuse déjà photographiée mais non identifiée. Que nenni ! Il s’agissait d’une tige de cakilier maritime glissée là au milieu. Par contre, ce que j’avais pris pour une branche s’avérait être une mante religieuse.

Retour en Corse
Retour en Corse

Pour finir, un des rares pieds de faux cotonnier au bord du chemin à n’être pas passés à la débroussailleuse a montré un nouveau pas dans son évolution. Plus de fleurs. Les espèces de coques hérissées de piquants ( dont on avait déjà vu qu’ils étaient souples ) commencent à s’ouvrir, laissant entrevoir des graines noires agglomérées. En partant de l’attache, les graines déploient successivement des akènes. J’en conclus que le faux cotonnier se reproduit comme les pissenlits !

Retour en Corse
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Voilà pour la flore sauvage.

Dans le jardin, malgré les soins des voisins, et je les en remercie, nous avons perdu le si beau Lantana. Je l’avais acheté parce qu’il me rappelait notre premier séjour ici ( il y en avait de très beaux en bord de route, le long de plusieurs plages, en allant à Porto-Vecchio), au point que j’en avais planté en Nouvelle-Calédonie, avant de m’apercevoir que c’était une plante sauvage envahissante, particulièrement à Lifou. Beaucoup de symboles pour moi. Bref, c’est comme s’il avait été déterré. Bizarre.

Le fushia ( en suspension ) a été envahi par une mauvaise herbe.

Dans les mauvaises nouvelles, les crottes de chat en très grand nombre, les fourmis virulentes de toutes parts...

Seule bonne note, les boutures de géranium plantées ici et là ( prélevées et replantées directement, sans soin particulier ) et qui n’ont pas été arrosées ont survécu. Cela fera de la couleur l’an prochain !

Rédigé par AnneP

Publié dans #Corse, #Fleurs sauvages

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