Quelques fleurs dans les Landes

Au milieu de ces quelques jours bien occupés dans notre maison des Landes, telle une geek qui ne se promène plus sans son téléphone, j’ai saisi toute occasion (pas plus de 2 ou 3) d’aller « aux poubelles » pour photographier quelques fleurs sauvages au bord de nos chemins.

Rien d’extraordinaire, rien que du déjà vu, mais cette fois-ci, je me donne l’objectif de trouver leur nom. Et ce n’est que justice que de mettre ainsi à l’honneur ces créatures que le bon Dieu nous offre.

Il s’agit donc de fleurs observables mi-août, aux abords d’un « quartier » perdu dans la forêt landaise.

Je commence donc par l’Eupatoire chanvrine ou Eupatoire à feuilles de chanvre, eupatorium cannabinum.

Encore invisibles en début de mois, on peut bien se figurer que la pleine floraison surviendra dans les jours prochains.

Si mes souvenirs sont bons, ces fleurs tiennent très bien en bouquet de fin d’été.

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Voici maintenant une Centaurée noire, centaurea nigra. Bon, c’est en tout cas ce que propose PlantNet, mais quand on voit les diverses descriptions des centaurées jacées, centaurée des bois et autres (sur FloreAlpes qui propose même des comparaisons, ou TelaBotanica), on imagine qu’il puisse y avoir erreur !

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Quelques ombellifères aussi, dont certaines présentent la petite fleur rouge-rose centrale, caractéristique de Daucus carota L., la fameuse carotte sauvage.

Ceci dit, elles sont bien plus courtes sur tige comparées à celles vues en Corse depuis la fin du printemps. Sans doute est-ce le résultat d’un fauchage tardif et d’un manque d’eau. Somme toute, les fameuses petites fleurs sont très discrètes.

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La Vergerette du Canada, erigeron canadensis L.

N’hésitez pas à agrandir pour voir les fleurs minuscules.

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Ouvertes en plus grand nombre le matin que le soir, comme beaucoup de fleurs sauvages d’ailleurs, la potentielle dressée (potentilla erecta) :

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Et pour l’odeur ô combien rafraîchissante, la menthe à feuille ronde ou menthe odorante ( mentha suaveolens Ehrh.):

Et plus traditionnellement dans les Landes, voici le classique ajonc :

Ensuite, les bruyères. La première à fleurir, c’est la Bruyère cendrée, erica cinerea L.

Ensuite vient la Callune (Calluna vulgaris (L.) Hull.). J’en ai vu des blanches et des roses, aux fleurs plus fines que la précédente et qui commencent juste à s’ouvrir (16/08/2018), tandis que la précédente atteint un stade de sénescence à env. 50%.

Toutes ces photos ont été prises sur mon iPhone 6S, puisque je n’avais que cet appareil pendant les vacances.

J’ai préparé cet article durant le voyage en voiture vers Toulon, profitant de passages où la 4G passait bien pour sauvegarder les photos. Lorsque cela ne passait pas, je me changeais les idées avec mon ouvrage au point de croix, le SAL CHRISTMAS 2018, l’étape d’août étant stockée sur l’iPhone.

Comme le voyage a été long (10h30, soit 3 bonnes heures de plus que prévu : heureusement qu’on avait prévu large !), j’ai eu tout loisir de m’adonner à ces deux activités passionnantes, sans oublier de regarder le paysage, surtout lorsqu’il a fallu sortir de l’autoroute (accident) et rejoindre la prochaine sortie par les petites routes. On était à quelques km de Fontfroide, mais impossible de faire le crochet. Le bateau nous attendait et nous n’avions aucune envie de le rater.
Je ferai un autre article pour les fleurs (et fruits) qui ont survécu dans notre jardin.