Comment dire...

Cela fait un mois que nous sommes là, à Djibouti.

Ce week-end, vendredi-samedi ici, nous sommes allés tester la plage nord du Héron, à la base navale. À notre arrivée, pas moins de 13 bateaux à l’horizon nous cachant partiellement les îlots de Mousha et Maskali (qu’on aperçoit tout de même sous forme de trait blanc à l’horizon)

Notre baignade a été écourtée par la présence d’algues urticantes particulièrement virulentes chez certains.

Cela n’a pas empêché les uns et les autres de profiter de la fraîcheur (très relative) de l’eau et de passer un bon moment.

Voici un aperçu de la vue. Pas très idyllique.

Le déjeuner à la paillote était très sympa et agréable, avec le vent. Nous y avons aussi rencontré de belles personnes. Je rapporterais volontiers la réaction d’une jeune femme wallisienne ( que je pensais habituée à la chaleur ) qui disait qu’ici, la chaleur, « c’est abusé ».

Le lendemain, tandis qu’en France tout notre monde profitait d’un bon repos dominical les uns en fête de famille, les autres en répétitions musicales (de haut vol), ou en bricolage domestique, nous, nous ré attaquions la semaine : Ecole, travail, ménage et autres activités entre mamans soucieuses de tisser du lien en soignant l’âme et le corps ( prière et sport ). Et voilà que je vois comment les copines laissées en Corse ont occupé leur fin de semaine, à marcher bien sûr en des lieux qui me sont encore inconnus et si beaux, si beaux...

Jugez par vous-mêmes.

Et là, après une nuit blanche à cause de la chaleur, malgré la climatisation, aggravée par une coupure de courant et un groupe électrogène capricieux en pleine nuit, après quelques déconvenues successives, comment dire...

j’ai eu une furieuse envie de partir.

Suis-je normale ?

Allez, ça va passer.

Commençons par le cartonnage. Je vais réapprendre les bases et faire une floppée de rangements pour cette maison qui en manque tellement, tout en lui donnant un style, elle qui est insipide.