Bulles de bonheur : fin.
Publié le 2 Février 2022
Vous souvenez-vous des Bulles de Bonheur que j’avais brodées ? C’était un Sal (Stitch A Long) proposé par Pili de Lin Pulsion.
Je ne me souviens même plus quand j’ai terminé la broderie. Les souvenirs des deux dernières années s’emmêlent un peu. Et pourtant je n’ai pas vécu l’ « ardoise magique » de ceux qui ont eu le Covid.
En décembre 2021, j’ai « finitionné » la broderie en retaillant la toile autour du motif, surfilé le pourtour et réalisé des rabats pour obtenir un carré aux dimensions du plateau blanc que j’avais trouvé l’été dernier chez Action.
J’ai testé la toile dans le plateau et l’ai posé au-dessus d’un meuble.
Presque deux mois plus tard, je l’ai ressorti et j’ai amené le plateau chez un menuisier-vitrier qui m’a taillé un carreau.
Et voilà le travail, la broderie est au fond du plateau et le verre lprotège.
Ce matin, après avoir préparé les pâtes pour les galettes et crêpes de ce soir (c’est la chandeleur), je suis sortie dans le jardin. Un premier tour pour arracher des séneçons ; il faisait si bon (17° C au soleil) que j’ai fait un deuxième tour pour ramasser des Oxalis Pied de chèvre pour un lumineux bouquet.
C’est là que j’en ai profité pour mettre en scène le plateau.
Puis la factrice est arrivée. J’ai récupéré le courrier et me suis installée au soleil pour le feuilleter.
Comme il faisait bon !
Beaucoup de mes connaissances appellent de leurs voeux le printemps. Moi, je préférerais que l’hiver reblanchisse les sommets pour profiter à nouveau de nos raquettes. Mais je ne vais pas faire la fine bouche, je savoure tout de même ce midi ensoleillé et doux et me prends à imaginer les heures de lecture ou de broderie que je vais passer au soleil. Je tomberai la veste pour profiter un max du soleil pour emmagasiner la Vitamine D que nos politiques enferrés dans leur mensonge veulent interdire.
C’était l’heure de préparer le déjeuner pour Petit-dernier alors je ne me suis pas attardée, mais je compte bien revenir profiter du soleil déjà printanier. Un jour… ou un autre. Car la vie est telle qu’on ne peut pas forcément lui faire prendre la tournure désirée.
À bientôt !